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Qui sont les plus grands crooners Soul ?
Découvrez notre sélection des 5 plus grands crooners du style soul
Les crooners soul sont généralement nés avec un organe vocal hors du commun et savent naturellement s’en servir. Leur voix énorme, souvent dans les basses, n’a pas besoin de réglages et fait souvent s’envoler les aiguilles du studio d’enregistrement. De Ray Charles à Marvin Gaye, en passant par Lou Rawls et Seal, ils inspirent la sensualité.
Voici le top 5 des plus grands crooners soul de tous les temps réalisé par notre rédaction
RAY CHARLES
L’un des plus grands crooners de l’histoire, car il avait le pouvoir de transcender n’importe quel succès populaire. Bon nombre de véritables standards éternels ne sont autres que des chansons pop, immortalisées par Ray Charles. Qu’il interprète du jazz, du Rhythm’n blues, country, de la variété, de la soul, son style est immédiatement reconnaissable. De “I can’t stop loving you” à “Yesterday”, tout ce que touche le Genius of soul devient de l’or.
Le génie des enregistrements est de sublimer les ballades populaires par une grande voix de la soul, dans une interprétation totalement spécifique – à l’image de “Georgia”, reprise d’une chanson des années 30 signée Hoagy Carmichael. L’originalité vient de sa manière d’être presque en dehors de la mesure, sans jamais en sortir.
SAM COOKE
Il est l’aîné des souls crooners.
Né en 1935 à Chicago, Sam Cooke a été l’un des premiers à interpréter avec une très belle voix soul des ballades romantiques. Fils de pasteur, il fit ses premières vocalises à l’église. Mort assassiné à 33 ans sous le feu d’une arme tenue par une cliente blanche dans un motel sans étoiles de Los Angeles, il reste aujourd’hui encore un artiste majeur dans l’histoire de la musique. Auteur, compositeur, interprète, sa chanson “A Change is Gonna Come” sortie en 1964 a eu une influence immense dans le contexte de ségrégation raciale aux États-Unis.
MARVIN GAYE
Né en 1939 à Washington, Marvin Gaye est également le fils du pasteur de l’une des sectes les plus puritaines de Washington nommée “La maison de Dieu”. Après avoir appris le piano et la batterie au collège, il chantera le gospel pour rejoindre le groupe des “Marquees” et d’autres groupes jusque dans la fin des années 50. Les affres de la célébrité le conduiront à mener une vie de patachon faite d’excès en tous genres. En 1982, détruit par la cocaïne, Marvin Gaye est en Belgique sans aucun contrat quand la firme Columbia lui donne une nouvelle chance : c’est dans ce contexte que naît “Sexual Healing”. Une extraordinaire prouesse vocale qui le hissera, une fois de plus, au sommet du hit-parade des Grands Félins.
Le 1er avril 1984, après une énième dispute avec son père, le pasteur tue son fils en tirant à bout portant ».
BARRY WHITE
Le poids lourd des crooners soul.
Même si Barry White n’a jamais repris de grands standards avec un big band, il demeure pour tous les amoureux de la variété internationale un grand maître du genre. Sa magnifique voix de basse lui fait monter en 1972 un orchestre, le “Love Unlimited Orchestra” avec 40 musiciens, des cuivres, des cordes et un chœur féminin. Une énorme machine à crooner vient de naître. Même s’il continue en solo plus tard, des titres comme “You’re The First, The Last, My Everything” ou encore “Let The Music Play”, font de Barry White un puissant et solide soul crooner.
GEORGE BENSON
Né en 1943 en Pennsylvanie, George Benson est l’un des derniers crooners encore en vie. Pour sa seule et magnifique interprétation en anglais de “La mer” de Charles Trenet, “Beyond The Sea”, George Benson s’avère être un magnifique crooner dans la plus pure tradition, d’autant plus qu’il est accompagné par le grand orchestre de Count Basie.
Musicien hors pair, il a démarré sa carrière en tant que jazzman dans l’orchestre de Jack Mc Duff. L’immensité de son talent lui a fait s’essayer à de nombreux genres musicaux, la disco, le funk et la soul. Parmi ses succès, le mythique “Give me the night” produit par Quincy Jones en 1980. En 2013 il sort un album hommage à l’immense Nat King Cole, « Inspiration: A Tribute to Nat King Cole » dans lequel il reprend les grands standards de l’artiste de Ballerina à Unforgettable, l’album est une pépite absolue et George sur certains titres est si proche vocalement de Nat King Cole que l’on pourrait croire que c’est lui en personne.
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Qui sont les plus grands crooners Soul ?
Découvrez notre sélection des 5 plus grands crooners du style soul
Les crooners soul sont généralement nés avec un organe vocal hors du commun et savent naturellement s’en servir. Leur voix énorme, souvent dans les basses, n’a pas besoin de réglages et fait souvent s’envoler les aiguilles du studio d’enregistrement. De Ray Charles à Marvin Gaye, en passant par Lou Rawls et Seal, ils inspirent la sensualité.
Voici le top 5 des plus grands crooners soul de tous les temps réalisé par notre rédaction
RAY CHARLES
L’un des plus grands crooners de l’histoire, car il avait le pouvoir de transcender n’importe quel succès populaire. Bon nombre de véritables standards éternels ne sont autres que des chansons pop, immortalisées par Ray Charles. Qu’il interprète du jazz, du Rhythm’n blues, country, de la variété, de la soul, son style est immédiatement reconnaissable. De “I can’t stop loving you” à “Yesterday”, tout ce que touche le Genius of soul devient de l’or.
Le génie des enregistrements est de sublimer les ballades populaires par une grande voix de la soul, dans une interprétation totalement spécifique – à l’image de “Georgia”, reprise d’une chanson des années 30 signée Hoagy Carmichael. L’originalité vient de sa manière d’être presque en dehors de la mesure, sans jamais en sortir.
SAM COOKE
Il est l’aîné des souls crooners.
Né en 1935 à Chicago, Sam Cooke a été l’un des premiers à interpréter avec une très belle voix soul des ballades romantiques. Fils de pasteur, il fit ses premières vocalises à l’église. Mort assassiné à 33 ans sous le feu d’une arme tenue par une cliente blanche dans un motel sans étoiles de Los Angeles, il reste aujourd’hui encore un artiste majeur dans l’histoire de la musique. Auteur, compositeur, interprète, sa chanson “A Change is Gonna Come” sortie en 1964 a eu une influence immense dans le contexte de ségrégation raciale aux États-Unis.
MARVIN GAYE
Né en 1939 à Washington, Marvin Gaye est également le fils du pasteur de l’une des sectes les plus puritaines de Washington nommée “La maison de Dieu”. Après avoir appris le piano et la batterie au collège, il chantera le gospel pour rejoindre le groupe des “Marquees” et d’autres groupes jusque dans la fin des années 50. Les affres de la célébrité le conduiront à mener une vie de patachon faite d’excès en tous genres. En 1982, détruit par la cocaïne, Marvin Gaye est en Belgique sans aucun contrat quand la firme Columbia lui donne une nouvelle chance : c’est dans ce contexte que naît “Sexual Healing”. Une extraordinaire prouesse vocale qui le hissera, une fois de plus, au sommet du hit-parade des Grands Félins.
Le 1er avril 1984, après une énième dispute avec son père, le pasteur tue son fils en tirant à bout portant ».
BARRY WHITE
Le poids lourd des crooners soul.
Même si Barry White n’a jamais repris de grands standards avec un big band, il demeure pour tous les amoureux de la variété internationale un grand maître du genre. Sa magnifique voix de basse lui fait monter en 1972 un orchestre, le “Love Unlimited Orchestra” avec 40 musiciens, des cuivres, des cordes et un chœur féminin. Une énorme machine à crooner vient de naître. Même s’il continue en solo plus tard, des titres comme “You’re The First, The Last, My Everything” ou encore “Let The Music Play”, font de Barry White un puissant et solide soul crooner.
GEORGE BENSON
Né en 1943 en Pennsylvanie, George Benson est l’un des derniers crooners encore en vie. Pour sa seule et magnifique interprétation en anglais de “La mer” de Charles Trenet, “Beyond The Sea”, George Benson s’avère être un magnifique crooner dans la plus pure tradition, d’autant plus qu’il est accompagné par le grand orchestre de Count Basie.
Musicien hors pair, il a démarré sa carrière en tant que jazzman dans l’orchestre de Jack Mc Duff. L’immensité de son talent lui a fait s’essayer à de nombreux genres musicaux, la disco, le funk et la soul. Parmi ses succès, le mythique “Give me the night” produit par Quincy Jones en 1980. En 2013 il sort un album hommage à l’immense Nat King Cole, « Inspiration: A Tribute to Nat King Cole » dans lequel il reprend les grands standards de l’artiste de Ballerina à Unforgettable, l’album est une pépite absolue et George sur certains titres est si proche vocalement de Nat King Cole que l’on pourrait croire que c’est lui en personne.
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