
Biographie
Eddy Mitchell, grand amoureux devant l’éternel du cinéma américain de la grande époque, a mis beaucoup de temps avant de se déclarer ! Son métier de rockers, l’empêchait, en effet, de clamer au grand jour son amour pour les grands Crooners américains ! Depuis que « Monsieur Eddy » a consolidé définitivement ses fondations (dans les années 90), il peut donc se permettre d’enregistrer et de se produire « En Big band ». Avant qu’Eddy se permette de chanter en duo avec Henry Salvador des standards « Crooner », ou encore un duo avec Aaron Neville sur « Tell It Like It Is », il y avait incontestablement des signes précurseur, ne laissant aucun doute sur la passion profonde Eddy Mitchell pour les rois du « Crooning ». Dans sa chanson « Le blues du blanc », enregistrée en Big band, Eddy racontait déjà, dans les années 80, l’histoire d’un noir qui chantait pour les blancs : une chanson dédiée, en fait à Nat King Cole. L’histoire d’un crooner noir, obligé d’enregistrer des romances, habillé en blanc, pour le public blanc !
« Pour moi, le véritable Crooner, c’est Nat King Cole ! C’est la même école que Fred Astraire, c’est-à-dire que quand on voit un film avec Fred Astaire, on sort et on croit savoir danser ! Quand on entend Nat King Cole, on croit savoir chanter !»
Dans son tube « Vieille canaille » (reprise de « You rascal You ») enregistré jadis par Louis Armstrong et Louis Jordan, Eddy s’était laissé aller, avec la complicité de Gainsbourg, aux plaisirs du swing et du big-band ! Aujourd’hui il vit et parle de sa passion pleinement, comme le confirme le présent témoignage, enregistré à l’occasion d’une interview pour l’émission Grand Hôtel « Special Vielles Canailles », avec ses amis Jacques Dutronc et Johnny Hallyday dans lequel il nous décrit ses premiers contact avec les crooners et l’inspiration qu’il a pu en tirer :