Willie Nelson2023-04-28T18:29:37+02:00
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Willie Nelson est un chanteur, guitariste et compositeur de musique country et pop. Il a été l’initiateur du style Outlaw à Nashville. Un style musical avec lequel il s’illustre dès les années 70 en collaborant notamment avec Bob Dylan ou encore Neil Young.

Bercé par le jazz, le blues ou encore le honky Tonk que chérissent ses grands-parents qui l’élèvent près de Dallas, Willie Nelson, qui s’initie à la guitare avant de chanter dans des bars tout en vendant des bibles pour survivre, sert en Corée en 1952.

C’est quatre ans plus tard qu’il enregistre son premier titre, « Lumberjack ».

Mais c’est à Nashville que l’artiste entend faire carrière.

Bassiste de Ray Price, il lui compose « Night Life » qui ne tarde pas à devenir un succès.

Des succès, Willie Nelson va en accumuler mais davantage en qualité d’auteur comme avec « Hello walls » pour Faron Young, « Crazy » pour Patsy Cline et « Pretty Paper » pour Roy Orbison.

En 1963, la carrière d’interprète de Willie Nelson peine à démarrer en dépit de disques qui s’enchaînent. Quelque peu dépité, l’artiste part s’installer dans le Tennessee pour y élever des cochons.

La parenthèse se referme en 1971 lorsqu’il revient au Texas, où il s’initie aux œuvres de Kris Kristofferson et Waylon Jennings ainsi qu’aux pratiques du mouvement hippie…  « Le Willie Nelson » nouveau est arrivé… Barbe, cheveux long et bandana aux couleurs américaines.

L’artiste renoue avec le succès en tant qu’interprète « Stay All Night », « After The Fire Is Gone » et « Blue eyes crying in the rain » sont autant de succès en 1974 et 1975.

Deux ans plus tard, Willie Nelson se lance dans des reprises des années 30 et 40 avec « Stardust ».

Frank Sinatra aurait appelé Nelson son chanteur préféré après avoir entendu l’album en 1978, où il avait chanté des classiques du songbook américain. Bien que risquant une carrière à l’époque, l’album est passé au quadruple platine et a lancé une tendance aux standards 33 tours que les artistes essaient encore d’imiter de nos jours.

Willie Nelson était si grand au début des années 80, en partie à cause de « Stardust » que Sinatra a même ouvert ses portes pour lui lors de la Golden Nugget à Las Vegas en 1984.

La même année que leur concert à Vegas, Willie Nelson et Frank Sinatra se sont associés pour une collaboration plus inattendue : faire connaître les avantages des voyages dans l’espace.

Willie Nelson publiera « My Way », un hommage à Frank Sinatra. Bien que le concept d’un album hommage à Sinatra ne soit pas nouveau, l’approche de Nelson est la suivante : il trouve de nouvelles façons intensives de prononcer des chansons telles que « Summer Wind » et « My Way », à la fois dans ses mélodies vocales et avec son célèbre instrument acoustique à cordes.

Après s’être produit avec les Highwaymen aux côtés de Waylon Jennings et Johnny Cash, le chanteur se fait acteur. Il joue notamment dans « Le cavalier électrique » de Sydney Pollack en 1979, « Honey suckle Rose » d’Harry Schatzeberg en 1980 dont sera d’ailleurs extrait le titre « On the road again ».

Il reviendra au cinéma en 1988 avec « Des hommes d’influence » de Barry Levinson.

Au début des années 90, l’horizon s’obscurcit pour Willie Nelson.

Après la sortie de l’album « Clean Shirt », le chanteur, en délicatesse avec le fisc est contraint de vendre nombre de ses biens. Pour pourvoir aux demandes du fisc, il enregistre en 1992, dans des conditions minimalistes, un double album « Who’ll buy my memories » sur lequel figure quelques-uns de ses succès.

Introduit au Country Music-Hall of Fame en 1993, il enchaîne avec des titres qu’il enregistre avec les artistes les plus éminents parmi lesquels : Bob Dylan, Paul Simon ainsi que Bonnie Raitt.

En 1998, c’est la sortie de « Teatro » dans lequel il chante avec Emmylou Harris.

Suivront « Great Divide » quatre ans plus tard ou encore « Outlaws and Angels » en 2004.

Double actualité en 2008 pour Willie Nelson, d’abord avec la sortie de « Moment of forever », fort de treize nouveaux titres. Son attrait pour les voyages et les tournées qu’il n’a jamais abandonné, le mène à Paris où il se produit sur la scène du Grand Rex.

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